Aux côtés des végétariens, qui excluent de leur alimentation les protéines d’origine animale, les végétaliens, qui bannissent chair animale et dérivés (oeufs, lait…), les vegans qui, en plus, disent non à toute exploitation animale (cuir, laine), les flexitariens pointent le bout de l’assiette pour prôner un végétarisme à temps partiel.
Flexitarisme : Des écoliers végétariens à temps partiel !
Mardi, 20 Juin, 2017
Un milliard de repas végétariens
C'est une tendance qui s’observe de plus en plus en restauration scolaire. Certaines écoles proposent même des menus végétariens. Ils représentent aujourd’hui un milliard de repas par an, de la maternelle au lycée*.
Céréales et protéagineux
Éliminer la viande de ses repas n’est plus considéré comme une hérésie nutritionnelle. Le Groupe d’Étude des Marchés de Restauration Collective et Nutrition (GEMRCN), qui impose dans la composition des menus pour les écoles au minimum quatre plats de viande non hachée et quatre plats de poisson pour un cycle de vingt repas, a revu sa copie depuis l’été 2015. Ses fiches techniques intègrent désormais le plat protidique végétarien dans la même catégorie que les plats avec viande, poisson et oeuf. Le menu de cantine scolaire végétarien est constitué d’une association de céréales et de protéagineux. On réinvente les menus, plus riches en légumineuses et céréales complètes, avec sarrasin, blé ou aux lentilles. Selon les nouvelles recommandations, le plat végétarien reste limité à trois fois maximum sur vingt repas.
La consommation de viande en baisse
Les préoccupations environnementales, la prise en compte de la souffrance animale, ou des raisons de santé, nous détournent de plus en plus des produits carnés. En 17 ans, la consommation est passée de 94 à 86 kilos par an et par habitant en France. De nouvelles habitudes alimentaires plus saines et plus écologiques, que nos enfants vont pouvoir prendre dès leur plus jeune âge.
*Source: France AgriMer
